SEANCE COMPLETE
Dans le cadre du festival L'Europe autour de l'Europe
Tous les ans, le printemps amène à Paris, avec lui, le festival L’Europe autour de l’Europe. Les 47 états membres du Conseil de l’Europe y sont à l’honneur pendant un mois : plus de cent films (long métrages, documentaires, films de court métrage, d’animation et expérimentaux) sont projetés dans une vingtaine de salles où le public peut découvrir avec ravissement les chefs-d’œuvre du cinéma récent comme de patrimoine qui ont façonné son histoire.
Avant de devenir un cinéaste très influent d’Hollywood et le réalisateur du célèbre – et triplement oscarisé – Casablanca (1942), Michael Curtiz était Mihaly Kertész Kaminer, jeune homme né dans une famille juive de Budapest. L’indésirable est un témoignage unique de la prolifique, mais invisible, période européenne de cet Américain d’adoption qui sera déniché en 1925 par Harry Warner, venu chercher sur le vieux continent de nouveaux talents pour sa firme en plein développement.
L’Indésirable (A Tolonc ) – 68’
Hongrie, 1914
Réalisation : Mihály Kertész / Michael Curtiz
Interprètes : Lili Berky (Liszka), Várkonyi Mihály (Miklós), Mari Jászai (Sára), Andor Szakács (Pál), Gyula Nagy (Kontra Fridolin), Mariska Simon (Kontráné, la mère de Miklós), István Szentgyörgyi (Mrawcsák), Alajos Mészáros (un gentilhomme), Kató Berky (l’épouse du gentilhomme), Elemér Hetényi (le majordome), István Gálosi (Ábris, le valet), Endre Kertész (Lõrinc, un jeune juif), Adorján Nagy (l'officier de police), Mihály Fekete (le directeur de prison), József Berky (le greffier)
Résumé
Liszka (Lili Berky), jeune orpheline, est élevée à la campagne par son oncle. Sur son lit de mort, celui-ci lui révèle que la mère de la jeune fille n’est pas morte, mais qu’elle est en prison depuis des années. Seule, Liszka part pour la ville où elle est engagée comme femme de chambre dans une demeure bourgeoise. Miklós, le fils aîné de la famille, tombe amoureux d'elle. Mais la mère du jeune homme répudie la femme de chambre accusée de vol.
Le film a été restauré par le Hungarian National Film Fund à partir d'une copie trouvée à New York en 2008. La restauration a débuté dans des laboratoires néerlandais puis new-yorkais avant d'être finalisée en Hongrie.
Toutes les séances sont accompagnées au piano par les élèves de la classe d’improvisation de Jean-François ZYGEL en partenariat avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.