Dans le cadre de la 32e édition des Journées européennes du Patrimoine, les 19 et 20 septembre 2015 :
La salle Charles Pathé partagera les trésors du "Fond Pathé", des films rares, de genres différents : fééries, scènes à truc, plein air, scènes comiques ou dramatiques… Les visiteurs pourront apprécier une sélection de cinq séries de best of, produits par la société Pathé aux tous premiers temps du cinéma, d'environ 50 mn chacun et composés de films courts (1 à 12 mn).
BEST OF 2 – 50'15
Max veut apprendre à patiner – 1907 – 6'11
Production : Pathé frères
Résumé : Max chausse ses patins, les essaie, tombe souvent et revient courbatu sur la berge.
Aux bains de mer – 1906 – 8’27
Production : Comica
Interprètes : René Lantini
Résumé : Monsieur et Madame, gens d’âge mûr et respectable, sont assis sur un rocher ; ils admirent les beautés du rivage. Mais Monsieur est fringant, l’air de la mer, peut-être. Tandis que Madame ne songe qu’à s’assoupir paisiblement, Monsieur, pour se distraire, prend sa jumelle et la braque aux quatre coins de l’horizon sans parvenir à dissiper son ennui quand tout à coup, il aperçoit pataugeant, riant, éclaboussant tout autour d’elles des charmantes jeunes femmes qui prennent leur bain et s’en donnent à cœur joie. Les rejoindre et se mêler à leur ronde joyeuse est l’affaire d’un instant. Mais c’est sans compter sur son épouse.
La femme du lutteur – 1906 – 5’48
Production : Pathé frères
Réalisation : Albert Capellani
Scénario : André Heuzé
Résumé : Une jeune bohémienne, femme d’un athlète remarquablement beau et fort, s’aperçoit avec douleur qu’une étrangère a pris le cœur de celui qu’elle aime. Suivre les amants jusqu’au terme de leur promenade, les épier quand ils se croient seuls loin de tous, et frapper enfin sa rivale, heureuse et riche au milieu de son luxe et de son opulence, voilà ce que lui suggère son amour outragé. Le lutteur ressaisi tout entier, au spectacle de cette passion brutale et sanguinaire, protège la fuite de la bohémienne qui, par cette preuve éclatante d’amour, a vraiment su conquérir son cœur.
La métamorphose du papillon – 1904 – 1’25
Production : Pathé frères
Réalisation : Gaston Velle
Résumé : Les ailes de la femme papillon changent de couleurs chaque fois qu’elles s’ouvrent.
Y’a des fantômes dans la maison – 1914 – 8’27
Production : Nizza
Scénario : Louis Z. Rollini
Résumé : Un cinéma ambulant arrive au village et s’installe devant les Dupont. Yvonne Dupont demande ce qui se passe. On lui tend un prospectus: “Ce soir. Grande représentation cinématographique en plein air de L’Amour qui tue Drame passionnel en 12 parties. On commencera par Bigorno dans la moutarde Scène ultra comique. ”Yvonne demande à aller au ciné. Le père refuse. Les cinématographistes placent l’écran devant la fenêtre d’Yvonne. Celle-ci, ignorant ce détail, voit la scène du meurtre. Affolée, elle monte réveiller ses parents en leur disant qu’il y a des fantômes qui tuent dans la maison. Les parents affolés à leur tour, descendent dans la chambre de la jeune fille et voient des ombres qui assassinent. Ils vont chercher les gendarmes qui crèvent l’écran avec leurs sabres!
La poule aux œufs d’or – 1905 – 13’31
Production : Pathé frères
Réalisation : Gaston Velle
Scénario : Inspiré de la courte fable en 12 vers de Jean de La Fontaine
Directeur de la photographie : Segundo de Chomón
Interprète : Julienne Mathieu
Résumé : Un couple de paysans fait l’acquisition d’une poule miraculeuse.
Le matelas de la mariée – 1906 – 6’26
En provenance du Théâtre Forain Morieux.
Résumé : Une matelassière quitte un instant le matelas qu'elle est en train de recoudre. Un pochard qui sort du café s'y installe. La femme revient et finit son travail. Puis, on va livrer le matelas dans une chambre. Peu après, arrive un couple de jeunes mariés.
Les films sont accompagnés au piano par Axel Nouveau, élève de la classe d'improvisation au piano de Jean-François Zygel, en partenariat avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.