Séance accompagnée au piano par Nicolas Worms, élève de la classe d'improvisation au piano de Jean-François Zygel, en partenariat avc le Conservatoire National Supérieur de la Musique et de la Danse de Paris
LA FILLE DU SONNEUR – 1906 – 7 min
Un vieux sonneur de cloches de Notre-Dame a une fille qui est toute sa raison et sa joie de vivre. Cette dernière fait la connaissance d’un homme avec lequel elle part, abandonnant le vieux père. Peu de temps après, l’homme sombre dans le jeu puis chasse la fille du sonneur qui quitte le foyer avec leur enfant. Désespérée, la jeune femme veut se suicider et dépose le bébé sur le parvis de Notre Dame où il va être recueilli par le sonneur. Dix ans après, le grand père et la petite fille se promènent dans les allées d’un jardin public et rencontrent une mendiante…
En partenariat avec Les Archives françaises du film
LA LOI DU PARDON – 1906 – 5 min
Le mari a surpris sa femme écrivant une lettre dont la lecture ne laisse aucun doute sur la gravité de la faute. Cédant au premier mouvement de fureur il la chasse sans pitié. L’affaire a suivi son cours ; le divorce a été prononcé en faveur du mari ; il a la garde de la petite fille. Mais l’enfant ne peut supporter l’absence de sa mère et dépérit.
En partenariat avec Les Archives françaises du film
L'HOMME AUX GANTS BLANCS – 1908 - 17 min
Monsieur Rasta, un élégant aventurier rencontre dans un restaurant une dame au cou de laquelle brille un admirable collier à sept rangs de perles. Une fois chez elle, il s'empare de son collier sans qu'elle s'en aperçoive. Lorsque, un peu plus tard, la jeune femme le raccompagne à la grille il laisse tomber ses gants par mégarde. Un autre brigand, Monsieur Jules, trouve les gants, les enfile et s’introduit dans la maison dans l’intention d’y commettre un larcin. Il est surpris par la propriétaire alors même qu’elle vient de constater le vol des bijoux. Ils en viennent aux mains jusqu’à ce que, sous l’effet de l’émotion, elle s’écroule sans vie. M. Jules laisse tomber les gants et s’en va.
Arrivée sur les lieux, la police retrouve rapidement la piste de M. Rasta grâce aux gants laissés sur le tapis et que la modiste identifie sans peine. Les bijoux trouvés dans les affaires de Rasta le désignent immédiatement comme coupable. Amené sur les lieux du crime il est également reconnu par la servante et emmené sous les yeux de la foule attroupée devant la villa. Serviable, M. Jules tient la porte du fourgon de police qui s’éloigne ….
LE PAIN DES PETITS OISEAUX – 1911 – 13 min
Le père Darblay, un vieux pianiste accompagnateur, recueille au restaurant les croûtes des consommateurs pour ses amis les petits oiseaux. Tandis que le bon vieux leur donne la becquée, un oiseau inattendu vient se mêler à eux. C’est une fillette misérablement vêtue qui se jette affamée sur la pâture des moineaux. À cette vue, le bon cœur du vieux musicien s’émeut. Il recueille et adopte l’enfant. Dans le milieu artiste où elle vit, la vocation de Ginette se dessine. Elle devient une célèbre danseuse.
En partenariat avec la Cinémathèque française
MORTELLE IDYLLE – 1906 – 5,35 min
Deux jeunes paysans s’aiment tendrement ; leur bonheur est sans mélange. Mais, à la fête du village, la jeune fille est éblouie par le spectacle d’un théâtre forain qui lui inspire soudain une vocation théâtrale irrésistible. Elle s’engage dans la troupe ambulante après avoir envoyé une lettre d’adieu à son fiancé. Peu après, nous la voyons devenue étoile et accueillant les belles promesses d’un vieux beau. Le hasard veut que le fiancé abandonné soit pris comme domestique par le séducteur. Il reconnaît l’infidèle et se jette sur elle pour l’étrangler ; mais aux cris de la jeune femme, il s’enfuit sans renoncer toutefois à sa vengeance. Enfin, le dénouement approche. Le domestique a guetté sa maîtresse ; elle se promène insouciante et joyeuse ; il bondit sur elle et la tue.