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La séance est présentée par Jeanne Pommeau.
En mai 1898, Jan Kříženecký, photographe amateur, achète aux frères Lumière un cinématographe-type et présente quelques semaines plus tard le “Cinématographe tchèque”. Avec cet appareil, qui permet à la fois la prise de vue, le tirage de copies et la projection, il tourne une vingtaine de vues documentaires tchèques de Prague, dont certaines tournées directement pendant l’Exposition, qui rencontrent un franc succès. Plus de 120 ans plus tard, ces films nous offrent un spectacle privilégié sur le tournant du siècle dernier à Prague et proposent au spectateur une image de la ville, de ses périphéries et de ses habitants centrés sur des événements rassembleurs ainsi que sur des scènes quotidiennes.
Une introduction à chaque partie permettra d’éclairer le contexte dans lequel elles ont été tournées.
Alors que les pellicules Lumière sont habituellement montrées en noir et blanc et très stabilisées, cette numérisation propose au spectateur de voir ces films dans le beau jaune orangé qui caractérise ses vues. En refusant de retoucher et de stabiliser l’image, elle offre un état brut du matériel film, qui rapproche le spectateur de l’époque à laquelle les films ont été tournés.
DCP. Les films ont été numérisés par Národní filmový archiv au Filmlabor de Budapest et au Magiclab de Prague en 2015-2017. La restauration a été réalisée grâce à une subvention de l’EEE de l'Islande, du Liechtenstein et de la Norvège et cofinancée par le ministère de la Culture de la République tchèque.
La musique est composée par Jan Burian.
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