1925, 1h37
Allemagne
Réalisation : Arthur von Gerlach
Scénario : Thea von Harbou, d’après la nouvelle de Theodor Storm
Photographie : Fritz Arno Wagner, Carl Drews, Erich Nitzschmann
Production : Universum-Film AG (UFA) (Berlin)
Avec : Arthur Kraußneck, Paul Hartmann, Rudolf Forster, Rudolf Rittner, Lil Dagover, Gertrud Welcker, Gertrud Arnold, Hanspeter Peterhans, Christian Bummerstedt, Josef Peterhans, Jahn Christen
Au XVIIème siècle, au château de Grieshuus, le seigneur local fait de son fils aîné l'unique héritier. Celui-ci tombe amoureux de la fille d'un serf, mais son père s'oppose à leur union.
« Est-ce parce que Arthur von Gerlach, metteur en scène allemand, a tiré LA CHRONIQUE DE GRIESHUUS d’un conte typiquement nordique de Storm, écrivain de Slesvig (longtemps possession danoise), qu’il a pu créer un des rares films allemands où l’on sente le plein air et la poésie nostalgique d’un film suédois ? Même un scénario un peu mélo, aux lourds sous-titres, élaboré par Thea von Harbou, cette Vicky Baum du cinéma allemand, même un château bosselé à la manière expressionniste (érigé sur le terrain vaste de Neubabelsberg) n’ont pu atténuer cette mélodie de Ballade mélancolique qui émane également des « Märchenfilme » de Paul Wegener. »
L’Écran démoniaque, Lotte H. Eisner, Paris, Ed. Ramsay, 1985,p.49
Format de la copie : 35mm
Provenance de la copie : Friedrich-Wilhelm-Murnau-Stiftung, Wiesbaden
Les séances sont accompagnées par Demian Martin, pianiste issu de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel (CNSMDP).