La séance du 17 janvier est présentée Bernard Eisenschitz*.
1922 - 32min
Allemagne
Réalisation : Erich Engel, Bertolt Brecht
Scénario : Erich Engel, Bertolt Brecht, Karl Valentin
Production : Kuprofilm (München)
Avec : Karl Valentin, Liesl Karlstadt, Blandine Ebinger, Erwin Faber, Annemarie Hase, Kurt Horwitz, Hans Leibelt, Carola Neher, Otto Wernicke, Max Schreck
Dans un salon de coiffure peu ordinaire, des hommes attendent en vain d’être rasés tandis que le barbier fait la sieste.
Format de la copie : 35mm
Provenance de la copie : Deutsche Kinemathek
La séance du 17 janvier est accompagnée par Emmanuel Birnbaum, fondateur de l'École Française de Piano.
La séance du 6 février est accompagnée par Satsuki Hoshino pianiste issu de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel (CNSMDP).
suivi de
1932, 1h13
Allemagne
Réalisation : Slatan Dudow
Scénario : Bertolt Brecht, Ernst Ottwalt
Photographie : Günther Krampf
Production : Prometheus Film-Verleih und Vertrieb GmbH (Berlin)
Avec : Hertha Thiele, Ernst Busch, Martha Wolter, Adolf Fischer, Lilli Schoenborn, Max Sablotzki, Gerhard Bienert, Erwin Geschonneck, Willi Schur, Alfred Schäfer
Une famille ouvrière berlinoise face à la Grande Dépression. Tandis que la génération des parents est accablée, la jeunesse trouve un semblant d'espoir dans le mouvement ouvrier.
Après avoir perdu son procès contre Pabst au sujet de l’adaptation de L'Opéra de quat'sous, et avant de fuir l’Allemagne nazie, Brecht « a encore pu réaliser, juste avant que l’obscurantisme hitlérien n’étouffât l’Allemagne, avec son ami Slatan Th. Dudow, Bulgare (écrivant en allemand, des pièces " épiques " pleines de promesses qu’il remaniait sans cesse) un film selon ses intentions : Khule Wampe, film également " épique ", situé dans le milieu des chômeurs. Ici, surtout dans la scène se déroulant dans un compartiment de chemin de fer, perce l’écriture " filmique " de Brecht ».
Mémoires de Lotte Eisner, J'avais jadis une belle patrie, Ed. Marest, 2022, p.125
“La première séquence de KUHLE WAMPE est inoubliable grâce à l’impassible précision du reportage : la course à mort des cyclistes cherchant du travail, dominée par la musique de Hans Eisler entraînée par un élan sublime, dans une amplification paroxystique du son et de l’image, envahit, fait presque éclater l’écran. »
L’Écran démoniaque, Lotte H. Eisner, Paris, Ed. Ramsay, 1985, p.234
Format de la copie : DCP, film sonore
Provenance de la copie : Deutsche Kinemathek
*Historien du cinéma, critique et programmateur, Bernard Eisenschitz est également l'auteur de Roman américain, Les Vies de Nicholas Ray (1990), Man Hunt de Fritz Lang (1992), Fritz Lang la mise en scène (dir.,1993), Gels et Dégels, Une autre histoire du cinéma soviétique, 1926-1968 (dir., 2000) et Le Cinéma allemand (1999, 2008).