En 25 années de carrières et plus d’une centaine de films à leur actif, Stan Laurel et Oliver Hardy se sont rapidement imposés comme un de ces couples évidents dont le cinéma a le secret. Pour ces vacances de la Toussaint, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé vous propose de redécouvrir ces deux joyeux lurons, au travers du cycle Laurel & Hardy ! composé d’une trentaine de films provenant des collections de Lobster Films. C’est l’occasion de revenir sur les moments phares de ce duo incontournable du grand écran, en projetant par exemple Deux cents ans de prison (1927) réalisé par Fred Guiol, le premier film officiel qui réunit les deux acteurs.
Laurel et Hardy, ce sont avant tout deux silhouettes inoubliables, l’un grand et gros, l’autre petit et maigre. Ce sont également deux caractères, l’un rêveur et poète qui s’ignore, l’autre faussement raisonnable. Le ressort de cette complicité tient à cette complémentarité : si Laurel est malgré lui à l’origine de bien des situations absurdes voire graves et ne s’en rend pas compte, Hardy au contraire en a pleinement conscience ; seulement les décisions qu’il est amené à prendre ne font qu’aggraver la situation, qui s’enfonce encore plus dans le loufoque.
Laurel et Hardy c’est en définitive une promesse : celle de joyeuses maladresses, de situations cocasses, de franches empoignades, de démolitions où l’on s’en donne à cœur joie. Revoir Laurel et Hardy, c’est inhaler sans le savoir des gaz hilarants, à l’instar des deux complices dans l’excellent Laissez-nous rire (1928) réalisé par Clyde Bruckman.
Toutes les séances sont accompagnées par les pianistes issus de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel (CNSMDP).